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Dynamique d’infestation par les strongles gastro-intestinaux des génisses laitières 1 élevées sous vaches nourrices

Constancis, Caroline; Ravinet, Nadine; Bareille, Nathalie and Chartier, Christophe (2022) Dynamique d’infestation par les strongles gastro-intestinaux des génisses laitières 1 élevées sous vaches nourrices. [Dynamics of gastrointestinal nematodes infection in dairy heifers reared with nurse cow during their first two grazing seasons.] In: Recherche rencontre ruminants.

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Summary

La conduite des veaux laitiers sous nourrices, développée en France depuis 2010, est de plus en plus répandue en agriculture biologique. Dans ce système, les génisses pâturent très précocement et avec leurs nourrices ce qui peut modifier l’épidémiologie des strongles gastro-intestinaux (SGI).
L’objectif de cette étude était d’évaluer la dynamique d’infestation par les SGI des génisses pâturant avec leurs nourrices durant la première saison de pâturage (SP1) et ses conséquences durant la seconde saison (SP2). Dans le nord-ouest de la France, 74 lots de 3 à 40 génisses de SP1 ont été suivis en 2018 ou 2019 et 34 lots de génisses en SP2 ont été suivis en 2020. Trois indicateurs parasitaires (coprologie, pepsinogène sérique, anticorps anti-Ostertagia) ont été mesurés en fin de SP1 en 2018, à 4 reprises en 2019 et à 3 reprises en 2020. Les génisses ont été mises à l’herbe à l’âge d’un mois en moyenne. La durée de la SP1 variait en fonction de la date de naissance. La durée de la SP2 était longue (278 ± 26 jours).
Les valeurs moyennes de pepsinogène sérique et du ratio de densité optique (RDO) des taux d'anticorps anti-Ostertagia étaient globalement faibles en SP1 (respectivement 0,97 à 1,60 Unité Tyrosine et RDO de 0,23 à 0,71), indiquant une faible exposition des génisses aux SGI en présence des nourrices. Ceci est vraisemblablement dû à l’alimentation majoritairement lactée des jeunes, la présence de vaches nourrices immunes sur les parcelles et une conduite protectrice au pâturage. Les conséquences en SP2 des infestations sont très dépendantes de la durée de la SP1. Les génisses nées au printemps avec une longue SP1 (>180 jours), avaient de faibles niveaux d’excrétion fécale dès le milieu de la SP2 suggérant la mise en place d’une immunité
vis-à-vis des SGI. Alors que les génisses nées à l’automne, avec une courte SP1 (< 90 jours) avaient une exposition aux SGI négligeable en SP1. En SP2, leurs indicateurs parasitaires correspondaient à ceux des génisses en SP1. Les niveaux de pepsinogène et de RDO étaient en revanche élevés en fin de SP2 quelle que soit la durée de la SP1 pour des raisons qui mériteraient d’être explorées plus en détail.
En conclusion, avec une bonne gestion de pâturage, les génisses nées au printemps avaient peu de risque parasitaire. Une naissance plus tardive entraine une durée de SP1 plus courte, insuffisante pour le développement de l’immunité et pouvant entraîner un risque parasitaire en SP2.


Summary translation

Nurse cow rearing systems, developed in France since 2010, are increasingly implemented or used in organic farming. In this rearing system, heifers graze early with their nurse cows which could modifie the epidemiology of gastrointestinal nematode (GIN) infection.
The objective of this study was to evaluate the dynamics of GIN infection of heifers with their nurse cows during their first grazing season (FGS) and its consequences during their second grazing season (SGS). In north-western France, 74 groups of FGS heifers with nurse cows (n= 3 to 40) were enrolled in the study in 2018 or 2019 and 34 groups of SGS heifers were included in 2020. Three parasite indicators (fecal egg count, pepsinogen, Ostertagia antibody levels) were measured at the end of FGS in 2018 4 times in 2019 and 3 times in 2020. Heifers were turnout on grass at one month of age. The FGS duration varied according to the date of birth. The SGS duration was long (278 ± 26 days).
The mean serum pepsinogen and optical density ratio (ODR) values of Ostertagia antibody levels were generally low in FGS (0.97 to 1.60 Tyrosine Units and 0.23 to 0.71 ODR, respectively). This is probably due to the milk feeding of the heifers, the presence of GIN immune nurse cows and protective grazing management. Spring-born heifers with a long FGS (>180 days), had low levels of faecal eggs count by the middle of FGS suggesting the development of immunity to GIN. In contrast, autumn-born heifers with a short FGS (<90 days) had negligible exposure to GIN in FGF. In SP2, their parasite indicators matched those of the heifers in SP1. Pepsinogen and RDO levels were high at the end of SGS, whatever the FGS duration, for reasons that need to be further explored.
In conclusion, with good grazing management, spring-born heifers had little GIN risk. A birth later in the season results in a shorter FGS, insufficient for the immunity development and may result in
a parasite risk in SGS.

EPrint Type:Conference paper, poster, etc.
Type of presentation:Paper
Agrovoc keywords:
Language
Value
URI
French - Francais
parasite
http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5574
French - Francais
génisse
http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3535
Subjects: Farming Systems
Animal husbandry > Health and welfare
Research affiliation: France > INRAe - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement
France > FiBL France
Deposited By: Constancis, Dr Caroline
ID Code:45135
Deposited On:09 Jan 2023 08:40
Last Modified:09 Jan 2023 08:40
Document Language:French/Francais
Status:Published
Refereed:Peer-reviewed and accepted

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