TY - GEN TI - Arboriculture Biologique : 11 années d'expérimentation en vergers de pêchers et pommiers KW - organic farming ; fruit production ; apple ; peach ; soil management ; organic fertilization ; crop protection ; orchard system ; arthropod community A1 - SIMON, S. A1 - BUSSI, C. A1 - GIRARD, T. A1 - CORROYER, N. AV - public ID - orgprints8953 N2 - Un programme de recherche a été conduit en arboriculture biologique pendant 11 ans (1994-2004) à l'unité expérimentale INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) de Gotheron dans le Sud-Est de la France, en partenariat avec Agribiodrôme (F-26150 Die), asssociation de développement de l'Agriculture Biologique (AB) en Drôme, et le GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique, F-84911 Avignon). Les objectifs étaient : (i) acquérir des références en arboriculture biologique ; (ii) identifier et analyser les verrous techniques de la production de pêches et pommes biologiques, afin d'optimiser la conduite des vergers AB et/ou de proposer de nouvelles expérimentations ; (iii) évaluer à long terme l'impact du mode de production pour le sol et la communauté d'arthropodes du verger. Le suivi longitudinal réalisé dans les 3 vergers expérimentaux de pêchers et pommiers a permis de souligner certaines contraintes en culture pérenne AB, notamment pour la conduite du sol (entretien de la fertilité, enracinement limité par le travail du sol sur le rang pour limiter les adventices) et la protection du verger. Probablement en rapport avec une fertilisation modérée et une conduite de la protection favorable à des régulations naturelles, certains ravageurs ne se sont pas développés : acariens phytophages, pucerons du pêcher,... D'autres bio-agresseurs ont pu être contrôlés par l'utilisation de méthodes biotechnique ou microbiologique : confusion sexuelle (tordeuse orientale), virus de la granulose (carpocapse),... En revanche, la maîtrise de certains bio-agresseurs a nécessité l'utilisation d'importantes quantités de matières actives présentant des effets non intentionnels (cuivre contre la cloque du pêcher, soufre contre la tavelure du pommier) et/ou a été insuffisante (puceron cendré du pommier, maladies de conservation du pêcher). Le suivi de la teneur en nitrates de la solution du sol à différentes profondeurs a permis d'établir que le risque de lessivage, et donc de pollution par les nitrates, était nul pour notre stratégie de fertilisation et notre situation. Enfin, l'étude de la communauté des arthropodes dans le verger de pommiers AB (2001-2003) a mis en évidence une biomasse plus élevée et un cortège d'auxiliaires de structure différente (prédominance de prédateurs polyphages) par rapport à d'autres vergers conduits en conventionnel. En raison d'une efficacité limitée et/ou d'effets non intentionnels de la lutte directe contre les bio-agresseurs en verger, il est donc important de concevoir et de gérer le verger AB afin de limiter le recours aux intrants phytosanitaires : variétés, distances de plantation, architecture de l'arbre, aménagement de l'environnement du verger, prophylaxie,... UR - https://orgprints.org/id/eprint/8953/ Y1 - 2006/// ER -