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La plateforme expérimentale de l’INRA de Clermont-Ferrand: évolution du parasitisme ovin depuis la conversion. Présentation d’outils de diagnostics simples pour le suivi du parasitisme.

Cabaret, Jacques (2005) La plateforme expérimentale de l’INRA de Clermont-Ferrand: évolution du parasitisme ovin depuis la conversion. Présentation d’outils de diagnostics simples pour le suivi du parasitisme. Speech at: 5ème édition de la Journée Technique du Pôle Scientifique Agriculture Biologique Massif Central. Questions sanitaires et parasitaires en élevage biologique., Lycée Agricole de Roanne Chervé, november 8th, 2005.

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Summary

Les études scientifiques concernant les élevages biologiques ne sont pas très nombreuses. C’est un champ d’étude qui a été négligé et laissé à l’initiative des individus de bonne volonté mais souvent portés par le militantisme. Une étude multidisciplinaire a été menée à l’INRA de Clermont-Ferrand (domaines de Redon et d’Orcival) a été entreprise dès 2000 et se poursuit encore actuellement. Nous disposons aussi des données collectées dans des élevages de la région Auvergne et de sa périphérie, entreprises par l’Institut de l’Elevage et l’ENITA de Clermont-Ferrand.
Les conclusions de tous ces travaux sont les suivantes :
1) Le parasitisme par les strongles en élevage ovin biologique allaitant est parfois très important (8) et peut atteindre plus de 10000 strongles par agneau, mais il est quelque fois régulé sans que des indications précises puissent être toujours formulées (9). Le parasitisme par Moniezia des agneaux est aussi important (8).
2) Les thérapeutiques alternatives ne sont pas actuellement recommandables (5, 8) pour ces deux parasites
3) La gestion du parasitisme est toutefois réalisable en agriculture biologique de moyenne montagne (1, 4). Elle repose en partie sur une utilisation économe des antihelminthiques de synthèse, fondée sur un traitement systématique des brebis avant la mise à l’herbe (donc à visée préventive), et un ou des traitements des agneaux en cours de saison, selon leur performances, en restant largement dans les contraintes du cahier des charges.
La proposition actuelle est la suivante :
1) Un diagnostic parasitaire initial est nécessaire pour construire une gestion des parasites. Il repose sur l’identification des espèces de parasites, des espèces de strongles, de la résistance de ces derniers aux traitements par les benzimidazoles.
2) Une proposition d’indicateurs disponibles pour que l’éleveur ou le technicien puisse prendre sa décision. Ces indicateurs sont : un état d’anémie (Famacha, 7, 12) ou un score de diarrhée (7). Des évaluations des gains de poids des agneaux sont également utiles ainsi que des examens de fèces pour estimer l’intensité de l’infestation parasitaire.
On peut donc proposer de manière opérationnelle, tant pour les éleveurs, les vétérinaires et les laboratoires de diagnostic, le schéma qui suit.
Des avancées ont été également réalisées ces toutes dernières années en ce qui concerne la mesure de l’efficacité des traitements (logiciel Bootstreat), l’identification des espèces de strongles par des méthodes non destructives (logiciel Diagnostrong), leur état de sensibilité au antihelminthiques allopathique de synthèse par génotypage moléculaire, la présence d’oestres par des techniques Elisa. L’introduction des méthodes simples de suivi –chez les éleveurs, et des avancées dans les techniques -au sein des laboratoires de routine semble une première nécessité. La seconde nécessité est l’articulation du diagnostic et des méthodes de suivi en ferme.
La première opération au sein des élevages (essentiellement ovins) concerne au départ :
- Le diagnostic automne/ printemps : présence ou non de douves (Dicrocoelium/Fasciola/Paramphistomum), d’oestres, espèces de strongles, protostrongles- coccidies. Résistance aux antiparasitaires benzimidazoles. Ces diagnostics sont réalisés une seule fois, à l’entrée dans le dispositif. Cette phase doit s’articuler avec les professionnels de l’élevage (3).
- La mise en place chez les agneaux des indicateurs de suivi d’anémie-Famacha et de diarrhée-Disco : printemps : Disco 1 –coccidies, fin printemps Disco-2 –strongles et Moniezia, automne Disco3 et Famacha. Des séances d’apprentissage de ces 2 méthodes simple devraient être réalisées (Techniciens élevage ou éleveurs).
La seconde opération concerne la formation des techniciens de laboratoire à des techniques standardisées (mise en évidence des protostrongles par Baermann/ Elisa oestres/Elisa douve/Coproscopies standardisées/ identification des larves avec Diagnostrong). L’objectif est de proposer des traitements ciblés contre des parasites donnés chez un hôte particulier.
La troisième opération serait l’évaluation des problèmes rencontrés et des résultats acquis (par rapport au diagnostic initial.).
En guise de conclusion, il faut noter que de nombreuses approches sont disponibles pour contrôler le parasitisme, Il faut absolument q’elles soient co-construites avec les éleveurs et les techniciens de l’élevage pour qu’elles puissent vivre au jour le jour.


EPrint Type:Conference paper, poster, etc.
Type of presentation:Speech
Keywords:parasitism, ruminants, anthelmintic treatments
Subjects: Animal husbandry > Health and welfare
Research affiliation: France > INRA - Institut National de la Recherche Agronomique
Deposited By: cabaret, jacques
ID Code:6803
Deposited On:04 Jan 2006
Last Modified:12 Apr 2010 07:32
Document Language:French/Francais
Refereed:Not peer-reviewed

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